La ville est aussi traversée par la Scarpe et par la voie ferrée qui relie la Belgique à Paris et au sud de la France, la gare de Douai qui dessert la commune se situe à 5 kilomètres de celle-ci.

En limite des départements du Nord et du Pas de Calais, Courchelettes jouxte plusieurs autres communes :

  • Douai,
  • Lambres-lez-Douai,
  • Corbehem,
  • Brebières,
  • Cuincy,
  • Sin le Noble,
  • Lauwin-Planque,
  • Dechy,
  • Esquerchin formant le Douaisis

De nombreuses associations très attractives interviennent dans les domaines très variés :

  • solidarité,
  • action sociale,
  • culture,
  • sports,
  • loisirs

La région Nord Pas de Calais est une terre de géants. Pour affirmer nos racines mais aussi la volonté de créer un dynamisme festif , il nous fallait une ambassadrice. C'est ainsi que Mirmelène de Quellerie est née. Habillée aux couleurs de Courchelettes, elle porte des épis de blé pour symboliser les nombreux moulins à eau qui existaient par le passé dans notre commune. Son signe particulier : elle se déplace sur terre et navigue sur les eaux.

Un peu d'histoire

Courchelettes, orthographié comme actuellement, apparaît seulement à la Révolution après être passée par Courcelettes en 1766, Courchelette en 1779 mais aussi par des noms plus anciens : Corcelés (actes en langue romane), Courceletes, Courchiellés d'en Costé Lambre (XIVme siècle), Coticeila au XVme siècle, qui signifie "petite ferme".

Armoiries : ces dernières sont celles de la famille "de Quellerie de Chantraine", à laquelle appartenait Courchelettes en 1789, et attribuées à la dite commune dans l'armorial.
D'azur au chevron d'or, accompagné de trois étoiles. A celles-ci vint s'ajouter la Croix de guerre 1914-1918, décernée à la commune par décision de M. le Ministre de la Guerre par citations à l'ordre du jour à l'armée avec le texte suivant : "Commune partiellement détruite à la suite des nombreux bombardements qu'elle a subi, et dont la population, malgré les souffrances endurées au cours de l'occupation de quatre années, n'a cessé de faire preuve de la plus grande abnégation et d'une patriotique fermeté".
La remise officielle de cette Croix de Guerre eut lieu le dimanche 31 mai 1931, sur une estrade face aux monuments aux morts, en présence du Général Boquet, commandant de la 1ère région à Lille, le Général Maillard, commandant d'armes de la place de Douai, M. Paul Hayet, sénateur du Nord, MM. le Préfet & sous-Préfet, les autorités civiles et militaires ; Des associations d'anciens combattants de la commune et de la région.

Industries locales : Courchelettes, avec ses nombreux cours d'eau ayant nécessité la construction de 12 ponts a, depuis les temps les plus reculés, toujours été riche de nombreux moulins à farine et à huile. Les derniers moulins à farine, maintenant disparus étaient la propriété de MM. Paul Paix et Frédéric Trannin. Les moulins à huile, qui furent au nombre de 4, furent exploités par la firme Ernest Paix et compagnie. Il paraît que jadis, à travers toute la campagne environnant la Scarpe, s'étalaient à chaque printemps, les nappes jaunes des champs de colza destinés à alimenter les moulins fabriquant l'huile d'éclairage exclusivement employée à cette époque.

C'est en 1865 que furent distillés, à Courchelettes, les premiers barils de pétrole brut venus des États-Unis. Pendant logntemps, la jeune industrie du raffinage de pétrole ne se développa que lentement. C'est vers 1903 que le raffinage pris une allure industrielle. la raffinerie atteignit son maximum en traitant environ 40 000 tonnes de brut dans l'année.. 

En 1915 et 1916, le matériel fut déménagé et envoyé en Allemagne comme butin. Ce fut en septembre 1918, au moment de son recul, que l'enneni s'appliqua à la destruction du site, pour ne laisser derrière lui que ruines. Il fallut 3 ans pour le reconstruire.

Cette vaste raffinerie, bâtie sur 5 hectares et occupant plus de 350 ouvriers, fut détruite de nouveau pendant la guerre de 1939-1945. Et fût reconstruite à Saint Pol sur Mer.

Parallèlement à la distillation du pétrole, l'industrie des huiles végétales se développa par la firme Paul Paix. Dès 1920, la firme Paix créa 2 nouvelles industries : celle de la fabrication du carton bitumé dénommée SAMTOR, puis celle de la papeterie. Dans le même temps, Briançon Frères exploite au lieu dit "Les quatre canaux", un chantier de construction et de réparations de bateaux.

Courchelettes Art déco

L'Art Déco a vu le jour dans les années 1910 et connaît un épanouissement au cours des années 1920.
Il possède des caractéristiques bien spécifiques :

  • l'Art déco a horreur des angles droits, et les immeubles ont généralement des pans coupés ou arrondis.
  • Les bow-windows sont des fenêtres qui ont  but de couper la monotonie de la façade.
  • Les ornements : des portes en ferronnerie, des motifs aux balcons ou aux garde-corps, des bas-reliefs, des mosaïques ou de la céramique.

Ce style est très présent à Courchelettes, de nombreux bâtiments ayant été reconstruits entre les 2 guerres ; quelques bâtiments :

  • L'église Sainte Jeanne d'Arc
  • Le monument aux morts d'Henri-Emile Rogerol, peintre, sculpteur et céramiste français, né en 1877 et mort en 1947 à Douai.
  • L'école Oscar Lamy,...

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